Alors que les États-Unis de Trump mobilisent toutes ses forces à travers la région pour faire face à l'axe de la Résistance, au moment où ce dernier est sur le point de faire échec aux plans américains destinés à "désintégrer les États-nations" de la région, les représentants du Hezbollah et du Jihad islamique de la Palestine se rencontrent.
Une délégation du Hezbollah, présidée par Khalil Hossein, responsable de presse de la Résistance s'est entretenue avec l'un des cadres du mouvement palestinien du Jihad islamique, Abou Samer Moussa. La rencontre a eu lieu dans le bureau du Jihad islamique de la Palestine dans le camp d'Al Rachidiya.
Selon Alwatanvoice qui rapporte cette information, les deux parties ont abordé la situation politique, sociale et sécuritaire en général et surtout dans les camps des réfugiés palestiniens. Cette rencontre revêt de l'importance dans le contexte où un " projet régional et international" se prépare "pour neutraliser les acquis de ces dernières années de la Résistance". Pour le Hezbollah libanais et le Jihad islamique de la Palestine, " Israël reste le principal ennemi du monde musulman", ce qui revient à dire que " la cause palestinienne est la première préoccupation des musulmans" et que le fait de vouloir "la reléguer au second plan est totalement inadmissible".
La rencontre a eu lieu à peine quelques heures après les propos tenus par le numéro deux du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem qui "n'écartent pas les risques d'un démembrement de la Syrie" : " Les différentes parties impliquées dans la crise n'ont pas encore finalisé toutes leurs options. Les Américains mènent un jeu trouble qui ne peut être déchiffré au moins dans l'immédiat et partant de là, il existe encore des risques d'une dislocation de la Syrie" interviewée par Al Mayadeen, le numéro deux du Hezbollah a dénoncé Riyad pour "s'être gravement trompé" et "avoir commis des crimes et des atrocités" : " Il va dans les intérêts de l'Arabie saoudite de cesser ses crimes. Ceci étant dit, le Hezbollah ne place pas l'Arabie saoudite à la même enseigne qu'Israël", ennemi numéro un des pays musulmans.
Selon ce responsable du Hezbollah, les " relations entre le Hamas d'une part et le Hezbollah et l'Iran de l'autre se sont améliorés " : " Ces relations n'ont jamais été rompues, mêmes au pire moment, surtout avec la branche militaire du Hamas, les Brigades de Qassam"
L'un des hauts commandants des brigades Qassam, Yahya Sinouar, a été récemment nommé à la tête du bureau politique du Hamas, réputé dans le temps d'être partisan du compromis avec Israël.